Paris: Exclusif.

L'écrivain et éditeur, le Alamir Kamal Farag, a annoncé depuis Paris le lancement de la version bêta du journal français "Bonjour", visant à établir un pont entre l'Orient et l'Occident et à contribuer au rayonnement de la culture et de la littérature arabes à l'échelle mondiale.

Dans son éditorial intitulé "Bonjour... Coup d'envoi", l'éditeur déclare : "Après deux expériences journalistiques, la première "ALSAHAFA", le plus grand journal numérique, et la seconde "SEE YOU" pour la presse audiovisuelle, je vous présente aujourd'hui "Bonjour", une nouvelle expérience journalistique qui, d'une part, s'appuie sur une longue expérience et, d'autre part, sur la joie de l'enfance et l'anxiété des débuts."

L'éditeur a défini cinq principes fondamentaux sur lesquels repose ce projet :

    Une approche constante pour développer le journalisme numérique: Nous croyons fermement que le monde n'a pas encore pleinement adopté la numérisation du journalisme et n'a pas encore exploité tout le potentiel de la technologie et de l'intelligence artificielle pour offrir un journalisme en phase avec le présent et tourné vers l'avenir.

    Le journalisme est un produit mondial: Nous avons passé des siècles à nous adapter, nous cachant derrière les particularités de nos sociétés. L'avènement d'Internet a balayé tous ces arguments et nous a confrontés à la réalité : le journalisme, tout comme le climat, le réchauffement climatique, le Covid-19 et la liberté, est une question mondiale.

    La mondialisation est une réalité: Nous avons longtemps parlé de la mondialisation, de la manière de l'atteindre et l'avons considérée comme une entité mythique. Aujourd'hui, nous sommes au cœur de la mondialisation, le monde entier braque ses projecteurs sur nous. Les frontières entre le local et le global sont illusoires. Il suffit de sortir de notre cocon et de regarder le soleil.

    La culture française est universelle: Elle a influencé de nombreux penseurs égyptiens, notamment le pionnier de l'illuminisme Rifa'a al-Tahtawi et le doyen de la littérature arabe, le Dr Taha Hussein. Elle est donc à la fois un moyen important de comprendre le monde et un pont vers ce monde, permettant ainsi une meilleure compréhension, une coopération accrue, une synergie et une unité.

    Malgré l'évolution des médias et l'émergence d'Internet depuis trente ans, de nombreuses personnes, tant en Occident qu'en Orient, ignorent mutuellement leurs cultures. Ce manque de connaissance mutuelle engendre des malentendus et explique de nombreux conflits. Le journalisme a un rôle à jouer pour diffuser les connaissances, transmettre la vérité et approfondir la compréhension entre les peuples.

Alamir Kamal Farag a souligné que le journal "Bonjour" marquait le début d'une presse numérique mondiale prônant la modération et l'équilibre, explorant les inconnus, brisant les tabous et ouvrant la voie aux générations futures.